MISE AU POINT
Chers amis,
Quelques-uns nous ont signifié directement ou indirectement qu’ils se refusaient à signer, non parce qu’ils ne partageaient pas notre désir commun de défendre la foi catholique, mais parce qu’ils avaient des griefs à l’endroit de Mgr Ravel à cause de certaines prises de position d’ordre politique. Nous le déplorons, car notre combat n’est ni de sauver ni d’accabler celui qui a été notre Archevêque. Nous ne confondons pas la bataille amère qui a eu lieu chez nous avec la guerre qui se joue dans toute l’Église catholique.
Répétons-le : ce que nous voulons, c’est défendre la foi catholique que, tous, nous avons reçue, et qu’une minorité veut changer.
Vous qui visitez notre site, si vous vous reconnaissez dans notre combat, nous vous en prions : faites-le connaître et invitez autant que possible les catholiques autour de vous à signer à leur tour. Car, nous le croyons, ce n’est pas seulement pour le diocèse de Strasbourg ou l’Église du Christ qui est en Alsace que vous signez, mais pour l’Église catholique tout entière.
Le Seigneur vous bénisse et vous garde.
Le Collectif Catholiques en Alsace
Nous ne pouvons plus nous taire !
Le spectacle donné à Strasbourg par un groupe qui s’est senti investi de la mission de provoquer la chute de notre Évêque nous a consternés. Que des prêtres se soient en outre permis au moyen d’une pétition de demander la tête de celui qui est leur père inflige une blessure cruelle à notre Église locale. Habitués depuis toujours à se comporter en consommateurs, ils croient manifestement que l’Église est leur prestataire de service, puisqu’ils prétendent congédier quiconque leur déplaît. Un tel scandale est surtout une atteinte grave à l’unité de l’Église, laquelle est une famille. On peut avoir des griefs à l’encontre de son père, mais rien ne saurait justifier que l’on s’attaque à lui d’une manière qui blesse aussi gravement la charité. Sans doute a-t-il pu y avoir des maladresses, des frustrations voire des blessures à tous les niveaux, comme il arrive dans toute famille. Mais ce qui a surtout manqué dans ces événements, c’est le pardon plutôt que la condamnation, la confiance plutôt que la défiance, la correction filiale et fraternelle, l’abandon à la volonté du Christ dans la personne du pasteur qu’Il a donné à notre diocèse.
Or, ce qui agite notre diocèse s’inscrit en réalité dans une crise globale qui affecte toute l’Église, et force est de constater que de lourdes menaces pèsent désormais sur la doctrine catholique elle-même.
Nous, fidèles du diocèse de Strasbourg, attachés à la saine et immuable doctrine de l’Église catholique notre Mère, ne voulons ni ne pouvons admettre que des prêtres et des laïcs, cédant à la panique ou aux lubies d’une époque d’incertitude et d’instabilité, cherchent à altérer le dépôt de la foi. Nous sommes et entendons demeurer fidèles et pleins de gratitude envers nos Pères dans la foi qui, en dépit de toutes les vicissitudes, toutes les persécutions, depuis la naissance de l’Église à la Pentecôte et jusqu’à nos jours nous en ont transmis le dépôt. Le dépôt de la foi est notre trésor commun, et il est de notre devoir de baptisés de le préserver et de le transmettre intact à ceux qui nous suivront. En gardant notre fidélité à l’Église, nous gardons notre fidélité au corps du Christ, Lui qui est notre Tête, et ainsi, comme dit l’Apôtre, « nous ne serons plus comme des petits enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d’idées, au gré des hommes qui emploient la ruse pour nous entraîner dans l’erreur » (Éphésiens, 4,14).
Nous, fidèles du diocèse de Strasbourg, voulons dire notre amour de l’Église et notre amour pour nos prêtres. Nous attendons d’eux qu’ils nous donnent les Sacrements, ces signes efficaces de la présence et de l’action de Dieu dans nos vies, et qu’ils nous aident à travailler à notre Salut, contribuant ainsi au leur. Rien de moins. C’est leur devoir à eux, qui ont répondu à l’appel du sacerdoce, et c’est notre liberté de chrétiens. Nous ne voyons nulle raison de changer cela, nulle raison de chercher à fragiliser, voire détruire les fondations de notre commune maison. C’est l’unité de l’Église dans la fidélité à ses enseignements et la paix qu’elle procure que nous voulons. Nous voulons être et demeurer des enfants fidèles de Celle qui — comme nous le proclamons chaque dimanche — est une, sainte, catholique et apostolique. Nous ne voulons rien d’autre.
Nous rendons grâce pour le pasteur que nous a donné l’Esprit en Alsace, pour le travail qu’il a accompli pour permettre à toutes les sensibilités de s’exprimer. Nous rendons grâce pour la lumière qu’il a faite sur les dossiers sensibles des abus dans l’Église d’Alsace. La Messe d’action de grâce de Monseigneur Ravel avant son départ du diocèse a montré que la majorité silencieuse existait, qu’elle existe, et nous implorons le Christ lui-même de nous donner un nouveau pasteur selon son cœur, afin que tous dans notre diocèse puissent vivre de la foi catholique dans l’unité.
Nous appelons par ce manifeste les hommes et les femmes de bonne volonté et tous ceux qui veulent défendre la Foi de l’Église exposée avec clarté dans le Catéchisme de l’Église catholique à prendre la parole autant qu’elle leur sera donnée afin de redonner à notre Église la place qui lui est due.
Catholiques d’Alsace, enfants fidèles de notre Mère l’Église, faites entendre votre voix ! Exprimez votre soutien en signant notre manifeste.
Le Collectif Catholiques en Alsace
NOTA BENE : merci de bien vouloir donner les renseignements mentionnés ci-dessous. Vous êtes libre de ne donner ni votre nom patronymique ni votre commune de résidence si vous ne le souhaitez pas. La mention de votre diocèse nous est utile pour savoir si notre initiative rencontre des soutiens hors de celui de Strasbourg. Merci de ne voter qu’une seule fois par personne.